Témoignage
Au temps de l'encre violette
Le but de ce livre :
Qu'on le veuille ou non, le temps s'écoule toujours du passé vers l'avenir, jamais en sens inverse. Sauf dans les souvenirs. En un siècle, plus précisément de 1900 à 2000, la Lorraine du nord, à la campagne comme dans les villes, a été radicalement transformée. L'évolution dans la sidérurgie et les mines ainsi que dans les campagnes a changé les modes de vie des gens et aussi leurs mentalités. Même les paysages s'en sont trouvés bouleversés.
Ce livre a été conçu pour permettre aux personnes d'un certain âge de se remémorer des choses qu'elles ont connues. Mais il donne aussi l'occasion aux plus jeunes de constater combien leur vie quotidienne est différente de celle qu'ont vécue leurs parents et grands-parents. De plus, la première partie est une autobiographie qui permet de connaître le destin bien particulier de la Moselle au début du XXè siècle.
témoignage
témoignage de Genevieve Bobior Wonner
témoignage de Genevieve Bobior Wonner
témoignage
Extraits
Mémère était née à la fin du XIXè siècle, en Moselle, dans cette partie de la Lorraine que l'Allemagne avait annexée après la défaite française en 1870. Selon l’État Civil, elle était donc allemande. De fait, mais non de cœur, comme elle allait le prouver par la suite.
L’annexion allemande n’avait pas été que théorique. La germanisation était extrême. Dans les administrations, les fonctionnaires étaient pour la plupart des Allemands venus s’installer dans cette région occupée. Les bâtiments publics et les maisons bourgeoises furent construits selon les critères de l’architecture prussienne. Dans les écoles, les enfants suivaient les cours en allemand et la langue française était bannie. Malheur à celui qui s’aventurait à parler la langue de Hugo et Molière.
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Même si, en général, la terre n’était pas source de richesse, elle permettait de vivre, ou de survivre, à toute la famille. Mais le travail ne manquait pas 7 jours sur 7.et parfois la nuit quand la vache était sur le point de vêler. La vie des paysans était rythmée par les saisons. En Lorraine, les champs s’étiraient en longues bandes d’openfields avec de rares bosquets d’aubépine et des églantiers le long des chemins d’accès. Lapins et oiseaux y trouvaient refuge.
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Dès leur plus jeune âge, les petites filles apprenaient à coudre, broder, tricoter, crocheter, voire à faire de la dentelle. Après avoir été initiées par leur mère ou leur grand-mère, cet enseignement se poursuivait à l’école dans le cadre des activités manuelles ou à l’école ménagère pour les plus grandes.
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Avec des effectifs de 30 à 40 élèves par classe, on conçoit aisément que la vie scolaire et l’étude n’étaient possibles que grâce à une discipline stricte. Bien sûr, de petits bavardages étaient inévitables, mais l’enseignant rappelait très vite à l’ordre les fautifs. Jamais de véritable chahut ou d’indiscipline notoire, voire d’insolence ou d’arrogance. La sentence tombait tout de suite.
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L’année 1968 a été un vrai tournant dans la vie des enfants de l’après-guerre… mais beaucoup de baby boomers ont eu la chance de vivre dans une période de paix relative puisqu’ils n’étaient pas encore concernés directement par les guerres d’Indochine et d’Algérie.
Caractéristiques de l'ouvrage
Titre : Au temps de l'encre violette
183 pages
Prix : 19,00€
ISBN : 978-2876929203
Editions Serpenoise Metz , vendu par les Editions du Quotidien Strasbourg
Disponible sur Amazon, aux Editions Ebra (Le quotidien) et chez l'auteure , référencé chez les libraires.
Commentaires:
* , j’ai retrouvé beaucoup de choses que j’ai encore un peu vécues petite fille. Si ce n’est qu’à mon époque, on avait déjà des frigos et des congélateurs, et on pressait le foin en petite botte. En tout cas je me suis, au travers de tes récits sur la condition féminine, rendue compte (encore) à quelle point j’avais de la chance d’être née en 1970, après le passage des féministes… Ce sont quand même des périodes où les choses ont changées si vite si on prend le recul de comparer avec des centaines, voire des milliers d’années précédemment. Ça me permet aussi de mieux percevoir que ma génération voulant vivre seule, faire de la moto, travailler et vivre en concubinage, ont pu perturber certains esprits.
Bref j’ai passé d’agréables heures de lecture. Merci.
Isa HF
* Je viens de terminer ton livre et je te félicite pour le travail vraiment intéressant que tu as fait. J'ai appris beaucoup de choses et j'en ai révisé d'autres qui me viennent de ma famille.
En tous cas, ton idée de compilation de souvenirs et de réflexions est formidable et très utile.
Christiane T
*j'ai appris qu'il existait "Au temps de l'encre violette" j'ai filé aussitôt chez Cultura et j'ai acheté et donc lu, bravo bravo.
Claire H
* ça c’est un livre a acheter .....c’est notre enfance
c’est nos 15 ans.....20 ans etc.......superbe
description du monde agricole des années 50
et nos vies jusqu’a ce jour ....l’auteur est née en 1943
je vous le recommande très chaleureusement !
Claude T
* Votre livre m’a vraiment touchée. J’i retrouvé toutes les jolies choses de notre jeunesse, les vacances chez les grands-parents. Que de souvenirs merveilleux. Merci beaucoup. Bravo.
Mme Tanguy
* Trés agréable à lire , trés réaliste , bonne distraction , il fait le tour de la famille
Beaucoup de jeunes devraient le lire !!!!
Sch..
* J'ai pris beaucoup de plaisir à vous lire. J'ai retrouvé des mots oubliés et plein de souvenirs. Né en 1939, j'ai bien sûr en mémoire la triste occupation des nazis –en 1943 mon père a été déporté politique pendant 10 mois- et garde parfaitement en mémoire cette année difficile et aussi l'entrée des Américains dans Lattage, où nous étions réfugiés, le 18 novembre 1944.
Merci pour ce travail si bien écrit."
* Félicitations pour le travail vraiment intéressant que vous avez fait. J'ai appris beaucoup de choses et j'en ai révisé d'autres qui me viennent de ma famille.
En tous cas, votre idée de compilation de souvenirs et de réflexions est formidable et très utile."
* J'ai beaucoup aimé votre livre. Le titre déjà reflète toute notre époque. Quels que soient les villages ou villes, nous vivions tous et toutes, peu ou prou, de la même façon Finalement, aucune situation ou les faits que vous relatez ne nous sont étrangers..."
*J'ai bien aimé quand tu racontes quand tu étais petite .
Eva 9 ans
*Je viens d'avoir une conversation avec ma mère au sujet de l'exode de 1939 ou 1940 à Plassac.
Profitant de cette période assez exceptionnelle, je lui suggérais de me raconter ce passé pour la mémoire de notre famille.
C'est là qu'elle m'a parlé de ce livre que vous aviez écrit et que sa cousine lui avait prêté.
Elle s'y est beaucoup retrouvée et avait envie de vous le dire.